Tendances dans l'environnement bâti
Dans cette édition de la newsletter TRNDs, nos designers discutent de leur dernier rapport sur les tendances, qui révèle le flou entre architecture et nature.

Notre étude des tendances de l'année dernière a révélé un effacement des frontières entre l'extérieur et l'intérieur, entre l'architecture et la nature. Une évolution qui semble s'être confirmée en 2021 : les environnements sains bénéficiant d'une ventilation naturelle et les constructions offrant un lien direct avec la nature sont devenus des priorités absolues.
À mesure que l'intérieur se confond avec l'extérieur, des zones de transition multifonctionnelles sous forme d'espaces semi-ouverts voient le jour. La cour classique est réinventée et s'inscrit dans un nouveau contexte, tandis que le toit devient une extension logique du bâtiment, offrant un espace où travailler, apprendre ou se détendre.
À mesure que la nature s'intègre progressivement à notre environnement urbain, la ville devient un parc et le parc devient une ville. Nous nous déplaçons, marchons, flânons, courons et nous attardons dans ces espaces, à la recherche de nouvelles façons de préserver notre bien-être dans un monde en mutation.
Rejoignez-nous pour une promenade imaginaire du centre-ville à la forêt et découvrez les tendances que nous avons observées.
Voici trois exemples tirés du rapport complet :
Le toit, prolongement naturel du bâtiment, devient le théâtre d'activités très variées. Cet espace supplémentaire facilement accessible est transformé en jardins surélevés, en bureaux panoramiques et en installations sportives en plein air, ou utilisé comme lieu d'enseignement en plein air, d'expression culturelle ou même comme aire de jeux pour les enfants. Une évolution qui renforce la tendance actuelle des bâtiments à avoir des usages multiples.
Espace ouvert mais isolé, situé en hauteur, le toit est devenu l'endroit idéal pour se ressourcer, se détendre, apprendre et travailler. Bénéficiant d'une lumière naturelle abondante, d'une ventilation naturelle et de l'influence directe des changements saisonniers, le toit s'inscrit parfaitement dans les principes fondamentaux du design biophilique.
Les bâtiments hermétiquement fermés cèdent progressivement la place à une nouvelle architecture hybride. Mi-bâtiment, mi-jardin, en une seule itération ; une symbiose entre la nature et l'environnement bâti. Transparents et perméables, ils bénéficient d'une ventilation naturelle pour créer des environnements sains.
Sous forme de structures en treillis enveloppées de verdure, les bâtiments offrent une infrastructure verte pour l'agriculture urbaine, soutenant ainsi la philosophie nouvellement ravivée de l'autosuffisance chez les citadins.
Les bâtiments deviennent non seulement plus perméables sur le plan physique, mais aussi sur le plan social grâce à ce que l'on appelle les « salons urbains » : des espaces sûrs où l'on peut se réfugier et se retrouver. La communauté est au cœur du design moderne.
Le pouvoir de la fleur s'épanouit ; sa polyvalence est explorée. Elle peut nourrir l'imagination, célébrer, réconforter, commémorer, unifier, promouvoir, décorer ou créer une expérience poétique multisensorielle.
La fleur est colorée et envoûtante, et elle est largement utilisée comme source d'inspiration pour la décoration intérieure. Les plantes indigènes négligées sont redécouvertes, réévaluées et utilisées comme toile de fond dans les environnements commerciaux ou comme décor en plein air pour les défilés de mode. Nous voyons même la fleur intégrée dans les visualisations numériques des futurs environnements de soins de santé sous la forme de bâtiments flexibles et autosuffisants avec des jardins botaniques intégrés destinés à l'éducation, à la recherche et au plaisir.